Cookie Consent by Free Privacy Policy Generator Voie Verte du Besaya

Voie Verte du Besaya

Histoire du chemin de fer

Vía Verde de Besaya - Historia del ferrocarril
Archives historiques ferroviaires du musée du chemin de fer de Madrid 
(REDER KLEINGEBEIL, GUSTAVO)

Dans le second tiers du XIXe siècle, en 1856, la Real Compañía Asturiana de Minas commença l’exploitation des mines de Reocín. Comme dans tant de cas, le besoin primaire était de relier les entrées de mine au point d’exportation de la production.

Le proche cours de la Besaya, qui mourait dans l’Atlantique à travers la ria de San Martín, offrait un lieu pour l’accostage des bateaux, où un éventuel train parvenait avec le minerai tiré de la terre dans ces mines tellement proches de Torrelavega. Pour cela, la même société minière assuma également la construction du quai d’endiguement et de canalisation de la ria de San Martín en 1878.

Sur ce tronçon, entre mine et ria, s’installèrent également des établissements manufacturiers, notamment la fabrique de Solvay de 1908. Cette synthèse de mines et industries favorisa la construction d’un petit port à Requejada financée par la Real Compañía et par Solvay. 

Le port minier et industriel finit par s’installer dans les environs de la ville de Hinojedo. Là, on construisit une usine de grillage de zinc ainsi que des lavoirs et ce fut le point où s’achevait cette ligne industrielle, de 55 cm d’écartement et environ 9 km de longueur, à trafic exclusivement industriel. En outre, la ligne avait un embranchement à son départ la reliant au Ferrocarril del Cantábrico (ligne Santander-Oviedo), dans la gare de Puente de San Miguel. 

Le quai de chargement fonctionna pratiquement pendant tout un siècle mais par la suite le matériel commença à être transporté par route, le quai n’étant plus alors utilisé et, par conséquent, la même chose arriva à la voie minière, qui fut démantelée. Finalement, la propre mine de Reocín ferma son exploitation dû à l’épuisement de ses gisements en 2003.