Chemin naturel voie verte de Lucainena de las Torres
Description de l'itinéraire
L’itinéraire commence près de l’ancien bureau des mines, un bâtiment de forme carrée, en pierre de taille avec à ses côtés la cheminée des forges de l’ancienne gare ferroviaire qui sera prochainement convertie en un centre touristique. On accède au départ de la voie verte de Lucainena de las Torres au km 4,5 de la route AL 3107, où nous trouverons des informations sur ce que nous croiserons sur le chemin et son histoire. Juste 100 m plus loin, apparaît un petit point d’information avec l’apparence d’une gare de chemin de fer, où l’on prête des services d’attention touristique et de location de vélos.
Premiers pas
Nous commencerons notre promenade sur la voie verte de Lucainena de las Torres entre oliviers et jardins potagers, en franchissant des passerelles en bois au lieu des ponts qui à l’époque virent passer le train. Au km 1,2 nous trouverons l’aire de repos de l’Algarrobo (ou caroubier), revivant ce nom par la présence d’un majestueux exemplaire de cette espèce. Là, nous pouvons observer les ruines d’anciens bains médicinaux de Lucainena de las Torres, dont la splendeur fut à la hauteur de celle des mines de cette ville.
Nous continuerons, entourés de jardins potagers et de tranchées construites pour le passage du chemin de fer minier où, à la fin, s’ouvre une vallée remplie d’oliveraies et de champs de sparte propres à la région. Au km 2,5 nous trouverons l’aire de repos de la Cerradilla, équipée de bancs, de tables et d’un point d’eau, ainsi que de l’ombre artificielle où nous pourrons nous reposer.
De là, nous poursuivrons notre parcours par la vallée en direction de la mer. L’objectif à atteindre est que la voie verte de Lucainena de las Torres atteigne le quai de chargement de minerais à Aguamarga, en plein parc naturel Cabo de Gata-Níjar. Pendant ce temps et en suivant le chemin, nous observerons lors du trajet des éléments tels qu’un dos-d’âne en pierre et plusieurs fermes isolées de construction traditionnelle.
En continuant le parcours, au km 5, nous verrons une noria « de sang ou de trait », c’est-à-dire à traction humaine ou animale. Puis juste derrière la colline du château, où l’on a trouvé des restes de céramique de l’époque romaine et après avoir emprunté la passerelle qui enjambe le ravin de la Rambla Honda, nous parvenons à une autre petite aire de repos. De là, nous commencerons un parcours suivant un tronçon partagé mais avec très peu de circulation (il faut souligner qu’il s’agit d’une voie de chemin de fer), cependant nous conseillons un peu plus de prudence. Ainsi, lors de notre promenade tranquille, nous trouverons des quartiers comme celui de Los Olivillos et, à moins de 1,5 km, le pont de la Rafaela, un intéressant élément en projet de récupération, par où le train circulait autrefois en chemin vers la plage.
Un peu plus loin, nous découvrirons d’autres quartiers comme Los Ramos, Los Munueras, Los Franciscos et au km 8 du parcours les restes des étangs de la gare de Peralejos, où les locomotives se ravitaillaient en eau avant de repartir. Nous continuerons sur la marge gauche du ravin Alias jusqu’à parvenir à un tunnel creusé dans la roche (le premier et unique tunnel de cet itinéraire !) où, si nous faisons attention, nous verrons qu’en haut à droite les ancrages pour les câbles qui un jour éclairèrent ce tunnel sont encore en place.
À la sortie de cette curieuse galerie ferroviaire, nous tombons sur une zone où le ravin s’étrécit et où des deux côtés nous pouvons voir des récifs fossilisés. Sans aucun doute, les voies vertes sont un cours de géologie à ciel ouvert merveilleux et sans pareil. Par contre, il faudra prêter attention pour les trouver. Un peu plus loin et si nous portons notre vue sur la droite, dans la partie basse, nous observerons une structure. Il s’agit d’un ancien moulin à farine hydraulique qui donne son nom à la région et au fabuleux pont qui nous attend, le Puente del Molinillo, spectacle pour les sens, situé au point le plus étroit du ravin et qui nous rapproche des récifs fossiles, où l’écho de notre voix sera renvoyé par la montagne.
C’est le point où le nouveau tronçon de la voie verte de Lucainena de las Torres démarre. Au km 10 du parcours, juste après avoir traversé le pont, nous passons sur le côté droit du ravin afin de poursuivre notre chemin, où le paysage commence à changer et à s’ouvrir. Nous avancerons le long de petites tranchées qui nous réservent des surprises inattendues, comme ces restes de la mer qui un jours inondèrent ces terres… Un kilomètre plus loin, nous continuerons à descendre accompagnés d’exploitations agricoles puis arriverons à la Venta del Pobre, Nijar. Après 15 km de plus, nous attendrons la fin de ce qui est maintenant la voie verte de Lucainena de las Torres.
La volonté et l’objectif sont d’unir la « Région du Désert » à l’un des villages les plus beaux d’Espagne avec le parc naturel Cabo de Gata-Nijar et avec la mer dans la ville Nijareña de Aguamarga. Un rêve de future voie verte qui, plus tôt que tard, deviendra réalité.