De Soraluze à Osintxu

Une bonne référence pour trouver le début de l’itinéraire à Soraluze est Olea Kalea. Il convient d’indiquer que les premiers 400 mètres correspondront à un tronçon partagé. On laisse les écoles à gauche, on traverse un passage élevé et lorsque la route commence à descendre, on verra à gauche le début de la voie, à côté d’un petit parc avec une fontaine et quelques places de parking. Nous verrons et traverserons le premier tunnel du parcours et à partir de là nous pénétrerons dans un tronçon très sauvage, à côté du fleuve Deba, dans une forêt de pins et d’arbres à feuilles caduques. Nous nous déplaçons sur du goudron, un splendide bidegorri (piste cyclable) jusqu’à traverser un passage inférieur. À partir de là, nous avançons à côté de la route, pour immédiatement arriver au quartier d’Osintxu (km 2,8).

Les vues sur le village sont magnifiques avec le fleuve et son beau pont en pierre à 4 arches qui permet d’entrer dans la localité, après l’avoir enjambé. Cette halte vaut la peine. Si on le préfère, Osintxu est également un bon endroit pour commencer l’itinéraire. Un peu plus loin, une fontaine et des bancs nous offrent un point d’arrêt avant de pénétrer, au km 3,5, dans une zone plus industrielle. Là se trouve un accès également à la voie verte depuis la route GI 627, l’accès à la zone industrielle étant aussi celui à notre itinéraire.

Chemin vers Mekolalde

Après un nouveau passage inférieur sous la route, nous continuons avec la tranquillité que nous apporte la piste cyclable, jusqu’à atteindre sans plus de complications le centre de Mekolalde. Là, nous avons la possibilité de prendre la Voie verte du chemin de fer basque-navarrais et son parcours dans la province de Guipuscoa. De sorte que les possibilités de l’excursion sont nombreuses !

Néanmoins, si nous continuons en empruntant notre ancien chemin de fer basque, nous devons savoir que l’itinéraire à suivre au niveau de la bifurcation ou union entre les deux voies est l’embranchement à gauche. Nous verrons un changement de revêtement (km 5), commençant alors un tronçon de grave compactée qui avance entre prairies et hameaux.

Nous continuons à pédaler ou à marcher. Au km 5,85 nous traverserons une piste goudronnée où se trouvent une fontaine bienvenue et un banc pour se reposer, à l’endroit même où la voie fait un crochet de presque 180 degrés. Commence alors un tronçon avec des restes de béton quelque peu dégradé mais qui permettent de faire du vélo sans problèmes à travers une forêt très fraîche, qui nous fera profiter d’un nouveau tronçon très sauvage.

Bergara

Ce tronçon est marqué par l’ancienne gare en ruine située au km 7,24 et où une aire de repos, avec bancs et tables, et une zone de pique-nique et d’ombre ont été installées. Sans aucun doute, l’endroit mérite un arrêt car c’est aussi un magnifique mirador sur Bergara. Là, la voie verte longe et marque la limite urbaine de Bergara par un tracé ferroviaire aux formes très sinueuses en ce point.

Au km 8,5 on passe au-dessus d’une route et le revêtement en graviers compactés est en bonne condition. Attention ! Là, commence la zone de tunnels. Nous traversons le premier tunnel, court et sans éclairage mais pas de souci ! À la sortie, nous pouvons continuer à jouir de ce fantastique balcon donnant sur les maisons de Bergara. Las photos depuis ce mirador tellement ferroviaire sont assurées.

Le second tunnel (km 10,2), creusé dans la roche et sans éclairage non plus, fait que nous disons adieu (ou plutôt agur) aux vues sur la localité, commençant à nouveau un tronçon très agréable et boisé jusqu’au tunnel 3. Comme on peut déjà le deviner, c’est la région la plus abrupte et sans doute la plus attrayante de tout l’itinéraire, où le tracé peut se resserrer un peu mais sans pour autant nuire au passage des vélos. Nous trouverons un faux tunnel (déjà 4) en courbe et dont les parois sont revêtues (km 11,5). Il n’a pas non plus d’éclairage et son point central peut être un peu obscur, c’est pourquoi il ne sera pas de trop - comme dans toutes les voies vertes - de prendre une lampe ou des feux sur les vélos. 

Nous terminons à Antzuola

Nous sommes près de la fin. Au km 13,1 nous trouvons une nouvelle aire de repos, qui représente le point final de l’itinéraire. De là, on peut prendre une piste qui passe entre différentes fermes et descend jusqu’à Antzuola. Et si on le souhaite, on peut continuer environ 600 mètres jusqu’à l’entrée du tunnel 5 qui met définitivement fin à l’itinéraire, étant donné qu’il n’a pas été récupéré et qu’il n’y a pas de tracé alternatif pour résoudre le problème.