Cookie Consent by Free Privacy Policy Generator Voie verte des monts de Hierro

Voie verte des monts de Hierro

Histoire du chemin de fer

Vía Verde de los Montes de Hierro
Photo : archives historiques ferroviaires
(REDER KLEINGEBEIL, GUSTAVO)

Bien avant 1876, les entrepreneurs anglais de la société Bilbao River Cantabrian Rail inaugurèrent un chemin de fer de 22 km qui reliait leurs exploitations minières de la commune de Galdames aux quais du fleuve Nervión à Sestao. Ce fut le chemin de fer minier le plus long et le seul de cette région à raccorder le Nervión à la face occidentale des monts de Triano. Son tracé très sinueux avait un écartement particulier (1,14 m) et le long de ses rails, outre le transport de la production de leurs propres mines à Galdames, les minerais de toutes les mines voisines étaient conduits à ce chemin de fer. Ainsi, de nombreux quais de chargement jalonnaient cet itinéraire. Le plus singulier d’entre eux se trouvait dans le quartier de La Florida. À cet endroit, il parvenait à un exceptionnel plan incliné de près de 4 km de longueur qui, de la mine Sauco, arrivait au chemin de fer. Il était l’un des plans les plus longs d’Espagne et disposait de six gares intermédiaires pour le transfert de ses vagonets. 

Outre le fait de transporter des minerais au port et aux aciéries de Bilbao, ses rails étaient soumis à un trafic, plus ou moins régulier, de trains de voyageurs. Ces passagers n’étaient autres que les mineurs qui, profitant de la facilité de transport offerte par ce chemin de fer, s’établirent sur ses bas-côtés, créant ainsi de nouveaux quartiers miniers en pleine montagne : La Balastrera, La Aceña, Saúco... Après la guerre civile, une autre société au nom anglo-saxon acheta le tracé ferroviaire, la Babock & Wilcox, entité qui géra l’exploitation jusqu’en 1968. Quatre ans plus tard, en 1972, les voies furent démantelées et son tracé fut dégagé pour de nouveaux usages.
 

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